Donner de la voix à la lutte contre la douleur par les relations presse et médias

A travers les relations presse, la Fondation APICIL propose un accompagnement innovant aux soignants et chercheurs qui œuvrent sur le terrain : donner de la visibilité, faire de la pédagogie sur la prise en charge de la douleur et rendre accessible à tous, les avancées et les connaissances scientifiques.

La Fondation APICIL organise de nombreux évènements presse au sein des hôpitaux, en étroite collaboration avec les équipes et les porteurs de projets, dans le but de mettre en avant les initiatives innovantes et les résultats obtenus grâce aux projets soutenus par la Fondation APICIL.

En 2019, la Fondation APICIL a organisé 37 évènements avec la presse qui ont généré 409 articles de presse et reportages multimédias.

Relations Presse : Buro2presse.

Pour consulter les communiqués de presse : presse & médias.

Douleurs et troubles du comportement ?

Les professionnels médicaux, éducatifs et paramédicaux, ainsi que les familles de personnes autistes prennent de plus en plus conscience que la douleur est le facteur le plus fréquent d’apparition des troubles du comportement. Ces derniers induisent régulièrement des ruptures de parcours, voire une exclusion de la vie sociale.

Les recommandations actuelles de la prise en charge des personnes avec des Troubles du Spectre de l’Autisme ont pris en compte la problématique de l’expression de la douleur. Les particularités sensorielles, les particularités liées à la communication rendent complexe la compréhension de ce qui est donné à voir pour les professionnels et les familles ayant en charge ces personnes.

L’importance des comportements problèmes qui se mettent en place progressivement lorsqu’une douleur n’est pas repérée entraîne un sentiment d’impuissance voire même de maltraitance dans la prise en charge. Ces troubles peuvent engendrer une rupture de parcours de vie avec l’exclusion d’un lieu de vie ou une hospitalisation inadaptée. L’anxiété, très présente, fait ressortir d’autres douleurs connues de la personne mais jusque-là contrôlées. Il y a donc très souvent une association entre plusieurs origines dans l’apparition des troubles du comportement ; la prise en compte de la douleur peut alors être mise au second plan alors qu’elle doit faire partie de la compréhension globale des troubles et donc de la prise en charge.

Coordinateur du projet : Dr Arnaud Sourty, Centre de Ressources Autisme Rhône-Alpes, Centre Hospitalier Le Vinatier.

Pour voir le film :

Danse et santé mentale

Projet « des habitants »

La question du corps et de ses perceptions a longtemps été ignorée en psychiatrie et en particulier pour les patients vulnérables souffrant de troubles psychotiques. La danse, au-delà de sa dimension sportive, est une occasion de vivre de façon positive et valorisante la mobilité du corps, de reprendre confiance et même de porter cet engagement artistique devant un public.

Le projet « Des habitants » propose à un groupe constitué de personnes souffrant de handicap psychique, de leurs aidants (famille, proches, amis) et de soignants spécialisés en santé mentale de l’hôpital du Vinatier à Bron (69) de vivre une nouvelle expérience positive de leur corps à travers la création d’une pièce de danse contemporaine. Ce projet est articulé autour de 2 axes :

La participation de ce groupe à un « Parcours du Spectateur » (ensemble de spectacles, vidéo conférences et rencontres avec des artistes) élaboré par la Maison de la Danse au cours de la saison culturelle 2018-2019.

La participation à des ateliers de recherche puis de création avec Sébastien Ly de la Compagnie Kerman en vue d’une représentation au studio de la Maison de la Danse devant une centaine de spectateurs.

Ce projet expérimental autour de la danse soutenu par la Fondation APICIL et la Maison de la danse a pour objectif de faire le lien entre la douleur physique et psychique ; il a pour ambition de lutter contre la souffrance et la stigmatisation des patients pris en charge en psychiatrie adulte. Il vise une ré appropriation positive du corps physique et une meilleure inscription de chacun à la fois dans son parcours de soins et dans la cité.

Pourquoi tu pleures ?

Recherche sur la perception des pleurs du nourrisson

C’est une situation à laquelle tout parent a déjà été confronté : devoir comprendre les pleurs d’un nourrisson « J’ai faim », « J’ai envie de dormir », « J’ai mal »… C’est aussi le problème quotidien des soignants. Quelle capacité nous permet de comprendre les pleurs de l’enfant et de répondre de façon adaptée ? Comment est codée l’information contenue dans les pleurs ? Grâce à ces signaux vocaux innés, le nourrisson nous informe de son état sensoriel et émotionnel. Lorsqu’il ressent de la douleur, les pleurs sont d’autant plus essentiels. Malgré ce rôle majeur, l’information portée dans les pleurs et son traitement au niveau du cerveau ne sont pas connus. Cette étude vise donc à évaluer chez l’adulte, à l’aide de l’IRM, les réponses neuronales induites par l’écoute de pleurs enregistrés dans deux situations de stress : douloureuse lors de la vaccination et non-douloureuse lors du bain.

Identifier les structures cérébrales impliquées dans ce phénomène permet d’aborder la complexité de la communication entre adultes et nourrissons, et d’améliorer la pratique clinique pour mieux adapter la gestion de la douleur.

La Fondation APICIL a soutenu le projet de recherche sur la perception des pleurs de douleur du nourrisson mené au CHU de Saint-Etienne par l’équipe du Professeur Roland Peyron conjointement avec l’équipe CNRS Neuro-Ethologie Sensorielle de Nicolas Mathevon. Pour rendre accessible l’information scientifique et valoriser les travaux menés par les équipes Françaises, la Fondation APICIL réalise des films et donne la parole aux chercheurs.

Pour découvrir le projet en image :