La Maison de la Danse maintient depuis près de 30 ans le cap d’une maison vouée à toutes les danses, toutes les formes et toutes les techniques. Elle propose chaque saison une programmation où se croisent et se confrontent les danses et les esthétiques les plus diverses. La programmation invite les chorégraphes majeurs du XXe siècle, les jeunes créateurs contemporains, elle fait cohabiter création et répertoire, elle développe l’intérêt des enfants et adolescents, le public de demain. Pour la deuxième année consécutive, la Fondation APICIL est partenaire de la Maison de Danse autour du projet « des Habitants » pour les personnes en situation de handicap psychique.
Les Nuits de Fourvière
Théâtre, musique, danse, opéra, cirque… Les Nuits de Fourvière sont dévolues aux arts de la scène et s’attachent, depuis 1946, à faire coexister les disciplines. Chaque été, en juin et juillet, le festival présente près de 130 représentations pour plus de cent trente mille spectateurs. Si la pluridisciplinarité est un critère, elle n’est en rien une règle absolue. Le festival garantit son ouverture et sa modernité en se gardant de normer ou de thématiser. Les Nuits se sont sculptées un projet artistique singulier avec pour seule boussole la qualité artistique des projets et leur inscription sur la scène internationale.
Prix SFAR – Fondation APICIL : promouvoir la recherche sur la douleur péri-opératoire.
En partenariat avec la Fondation APICIL, la SFAR (Société Française d’Anesthésie Réanimation) attribuera un prix de 15 000 € à un médecin anesthésiste-réanimateur et/ou une équipe de recherche, pour la réalisation d’un projet de recherche clinique ou fondamental relatif aux stratégies innovantes au service de la douleur.
Ce prix a pour objectif de promouvoir la recherche dans le domaine de la douleur péri-opératoire, et plus particulièrement des stratégies diagnostiques ou thérapeutiques innovantes – qu’elles soient médicamenteuses ou non médicamenteuses.
Soumission en ligne du 24 mars au 11 juin 2021, à 12h00.
Plus d’informations sur le site de la SFAR : Contrats de partenariat – La SFAR
APPEL A PROJETS : quelle prise en charge pour les douleurs liées à la COVID-19 ?
La réalité augmentée pour réduire la douleur
Les enfants paralysés cérébraux sont soumis à de nombreux traitements douloureux, notamment via des injections régulières de toxine botulique qui permettent de lutter contre la spasticité de leurs muscles.
Ces injections provoquent des douleurs répétées toute la petite enfance et peuvent être à l’origine d’un stress traumatisant, ce malgré les techniques médicamenteuses et non médicamenteuses mises en œuvre. Le projet Mini-Docs de la Croix-Rouge française est basé sur l’utilisation d’un dispositif digital de réalité augmentée, utilisé par les enfants pendant les soins. En distrayant l’enfant, l’utilisation de ce module permettrait de diminuer la douleur durant les injections de toxine botulique. Ce projet innovant fait l’objet d’une recherche par le pôle information médicale des Hospices Civils de Lyon. L’objectif de cette recherche médicale est d’évaluer les effets sur la douleur, de la réalité augmentée, au cours d’une séance d’injections de toxine botulique chez des enfants paralysés cérébraux âgés de 3 à 8 ans. Ces traitements sont réalisés au Centre Médico-Chirurgical de Réadaptation des Massues Croix-Rouge française.
Découvrez le projet financé par le Fondation APICIL, grâce au reportage réalisé pour France Info par Isabelle Pham :
Projet ITARA : égalité territoriale dans l’accès aux soins innovants en cancérologie.
Le projet ITARA, piloté par le Centre Léon Bérard, propose de faciliter l’accès aux soins de pointe, tels que l’analgésie intrathécale sur des territoires à proximité du lieu de vie des patients, atteints de douleurs cancéreuses rebelles. ITARA (Intrathécale Auvergne-Rhône-Alpes) par le compagnonnage et la sécurisation de tous les acteurs (médecins, infirmiers, pharmaciens, acteurs du domicile), construit progressivement un maillage de professionnels formés et accompagnés selon leurs besoins propres, au service des patients de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
Soutenu par la Fondation APICIL et les Ligues Départementales contre le Cancer de la Loire et de l’Ardèche, le projet ITARA met en place une collaboration entre établissements hospitaliers afin de faire bénéficier de cette technique les patients de toute la région Auvergne-Rhône-Alpes, même s’ils se situent à distance des centres de référence. En décembre 2020, plus de 20 établissements répartis dans 10 départements ont déjà utilisé un ou plusieurs des services proposés.
La prise en charge de la douleur en cancérologie a beaucoup progressé au cours des dernières décennies. Elle est aujourd’hui pluridimensionnelle et pluri professionnelle. Elle s’appuie d’une part sur des médicaments, en particulier morphiniques, d’autre part sur des approches non médicamenteuses, comme l’hypnose par exemple, et enfin sur des techniques locorégionales comme la chirurgie, la radiothérapie ou la radiologie interventionnelle. Avec ces différentes approches, il est possible de soulager efficacement plus de 80% des patients. Mais chez une petite part des patients, la douleur est dite rebelle et nécessite l’accès à des techniques de recours comme l’analgésie intrathécale.
L’analgésie intrathécale est un traitement de recours pour lutter contre les douleurs rebelles liées au cancer. L’objectif est que les patients retrouvent une qualité de vie bien meilleure grâce à un soulagement et une réduction des effets secondaires. Cela permet une reprise d’activité, un meilleur sommeil, un réinvestissement dans la vie familiale…
Consulter le communiqué de presse complet : ICI
Projet ITARA : permettre une égalité territoriale dans l’accès aux soins innovants
Si la musique adoucit les mœurs, le musicien adoucit les maux ?
Voici un adage qui fait son chemin à l’hôpital pour réduire la douleur. On sait que la musique est efficace pour réduire la douleur des enfants. Mais les études réalisées portent dans une majorité de cas sur l’impact de la musique enregistrée et plus rarement sur la musique jouée par un musicien.
Le projet MUSIQ MusicStudyImpactQualitative « Etude qualitative de l’effet de la musique interactive sur l’approche centrée sur l’enfant (Child Centered Care theory) lors des réfections de pansement. »
Le projet MUSIQ a pour but de recueillir des données concernant la médiation des interactions par la musique vivante entre l’enfant, le soignant et ses parents. L’hypothèse est que la présence d’un musicien directement lors du soin transforme positivement l’atmosphère qui règne lors de celui-ci, renforçant ainsi une philosophie du soin centrée sur l’enfant, transformant du même fait la perception de la douleur.
À l’heure où la technicité devient de plus en plus prégnante en médecine, il semble important de recueillir des données qui pourront appuyer la plus-value d’une intervention humaine.
Bénédicte Lombart, coordinatrice du projet.
A l’heure où la technicité devient de plus en plus prégnante en médecine, il semble important de recueillir des données qui pourront appuyer la plus-value d’une intervention humaine pour produire de la musique et réduire la douleur des enfants lors des soins douloureux.
Coordinatrice du projet : Bénédicte LOMBART, Coordinatrice paramédicale de la recherche en soins, Hôpital Armand Trousseau, APHP.
Nouvel appel à projets de la Fondation APICIL destiné aux chercheurs et soignants
Parallèlement à son activité, la Fondation APICIL, engagée pour le soulagement de la douleur, propose un appel à projets sur les conséquences douloureuses de la Covid‑19. Cet appel à projets est orienté sur les séquelles douloureuses au moins un mois après l’infection par la Covid-19. Les dimensions somatiques et psychiques sont retenues. (Sont exclues les complications liées à une forme aiguë et celles liées au confinement).
Les projets « douleur » sans lien avec la Covid‑19 sont toujours étudiés dans les mêmes conditions. La prise en charge de la douleur doit continuer d’être une priorité : à la fois pour les douleurs qui pourraient s’aggraver ou se chroniciser des suites de la Covid-19, mais également par suite d’une non prise en charge des autres causes de douleurs.