La réalité augmentée pour réduire la douleur

Les enfants paralysés cérébraux sont soumis à de nombreux traitements douloureux, notamment via des injections régulières de toxine botulique qui permettent de lutter contre la spasticité de leurs muscles.

Ces injections provoquent des douleurs répétées toute la petite enfance et peuvent être à l’origine d’un stress traumatisant, ce malgré les techniques médicamenteuses et non médicamenteuses mises en œuvre. Le projet Mini-Docs de la Croix-Rouge française est basé sur l’utilisation d’un dispositif digital de réalité augmentée, utilisé par les enfants pendant les soins. En distrayant l’enfant, l’utilisation de ce module permettrait de diminuer la douleur durant les injections de toxine botulique. Ce projet innovant fait l’objet d’une recherche par le pôle information médicale des Hospices Civils de Lyon. L’objectif de cette recherche médicale est d’évaluer les effets sur la douleur, de la réalité augmentée, au cours d’une séance d’injections de toxine botulique chez des enfants paralysés cérébraux âgés de 3 à 8 ans. Ces traitements sont réalisés au Centre Médico-Chirurgical de Réadaptation des Massues Croix-Rouge française.

Découvrez le projet financé par le Fondation APICIL, grâce au reportage réalisé pour France Info par Isabelle Pham :

Projet ITARA : égalité territoriale dans l’accès aux soins innovants en cancérologie.

Le projet ITARA, piloté par le Centre Léon Bérard, propose de faciliter l’accès aux soins de pointe, tels que l’analgésie intrathécale sur des territoires à proximité du lieu de vie des patients, atteints de douleurs cancéreuses rebelles. ITARA (Intrathécale Auvergne-Rhône-Alpes) par le compagnonnage et la sécurisation de tous les acteurs (médecins, infirmiers, pharmaciens, acteurs du domicile), construit progressivement un maillage de professionnels formés et accompagnés selon leurs besoins propres, au service des patients de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Soutenu par la Fondation APICIL et les Ligues Départementales contre le Cancer de la Loire et de l’Ardèche, le projet ITARA met en place une collaboration entre établissements hospitaliers afin de faire bénéficier de cette technique les patients de toute la région Auvergne-Rhône-Alpes, même s’ils se situent à distance des centres de référence. En décembre 2020, plus de 20 établissements répartis dans 10 départements ont déjà utilisé un ou plusieurs des services proposés.

La prise en charge de la douleur en cancérologie a beaucoup progressé au cours des dernières décennies. Elle est aujourd’hui pluridimensionnelle et pluri professionnelle. Elle s’appuie d’une part sur des médicaments, en particulier morphiniques, d’autre part sur des approches non médicamenteuses, comme l’hypnose par exemple, et enfin sur des techniques locorégionales comme la chirurgie, la radiothérapie ou la radiologie interventionnelle. Avec ces différentes approches, il est possible de soulager efficacement plus de 80% des patients. Mais chez une petite part des patients, la douleur est dite rebelle et nécessite l’accès à des techniques de recours comme l’analgésie intrathécale.

L’analgésie intrathécale est un traitement de recours pour lutter contre les douleurs rebelles liées au cancer. L’objectif est que les patients retrouvent une qualité de vie bien meilleure grâce à un soulagement et une réduction des effets secondaires. Cela permet une reprise d’activité, un meilleur sommeil, un réinvestissement dans la vie familiale…

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Si la musique adoucit les mœurs, le musicien adoucit les maux ?

Voici un adage qui fait son chemin à l’hôpital pour réduire la douleur. On sait que la musique est efficace pour réduire la douleur des enfants. Mais les études réalisées portent dans une majorité de cas sur l’impact de la musique enregistrée et plus rarement sur la musique jouée par un musicien.

Le projet MUSIQ MusicStudyImpactQualitative « Etude qualitative de l’effet de la musique interactive sur l’approche centrée sur l’enfant (Child Centered Care theory) lors des réfections de pansement. »

Le projet MUSIQ a pour but de recueillir des données concernant la médiation des interactions par la musique vivante entre l’enfant, le soignant et ses parents. L’hypothèse est que la présence d’un musicien directement lors du soin transforme positivement l’atmosphère qui règne lors de celui-ci, renforçant ainsi une philosophie du soin centrée sur l’enfant, transformant du même fait la perception de la douleur.

À l’heure où la technicité devient de plus en plus prégnante en médecine, il semble important de recueillir des données qui pourront appuyer la plus-value d’une intervention humaine.

Bénédicte Lombart, coordinatrice du projet.

A l’heure où la technicité devient de plus en plus prégnante en médecine, il semble important de recueillir des données qui pourront appuyer la plus-value d’une intervention humaine pour produire de la musique et réduire la douleur des enfants lors des soins douloureux.

Coordinatrice du projet : Bénédicte LOMBART, Coordinatrice paramédicale de la recherche en soins, Hôpital Armand Trousseau, APHP.

Nouvel appel à projets de la Fondation APICIL destiné aux chercheurs et soignants

Parallèlement à son activité, la Fondation APICIL, engagée pour le soulagement de la douleur, propose un appel à projets sur les conséquences douloureuses de la Covid‑19. Cet appel à projets est orienté sur les séquelles douloureuses au moins un mois après l’infection par la Covid-19. Les dimensions somatiques et psychiques sont retenues. (Sont exclues les complications liées à une forme aiguë et celles liées au confinement).

Les projets « douleur » sans lien avec la Covid‑19 sont toujours étudiés dans les mêmes conditions. La prise en charge de la douleur doit continuer d’être une priorité : à la fois pour les douleurs qui pourraient s’aggraver ou se chroniciser des suites de la Covid-19, mais également par suite d’une non prise en charge des autres causes de douleurs.

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2ème vague de la COVID-19 : le soutien aux professionnels de santé réaffirmé

La Fondation APICIL et l’association SPS lancent du 5 novembre au 15 décembre une nouvelle campagne : « Je suis professionnel·les de la santé, j’ai aussi besoin d’être soutenu·e ». L’objectif : faire connaître son dispositif d’accompagnement psychologique à tous les professionnels de la santé, sans exception ; faire en sorte que ceux et celles en état de vulnérabilité ne restent pas seul.e.s.

Lancée lors du premier confinement, le 23 mars dernier, la première campagne de communication SPS a engendré plus de 4 500 appels sur la plateforme téléphonique (numéro vert 0 805 23 23 36, entretiens anonymes et gratuits, 24h/24 7j/7). Un nombre qui représente environ la moitié du total des appels enregistrés à ce jour depuis la création du dispositif fin 2016 (près de 9 500 appels soit 7 par jour en moyenne, dont près du quart provient d’infirmier·ère·s ; viennent ensuite aide-soignants et médecins). Un nombre qui reflète aussi l’important besoin de soutien et d’accompagnement des professionnels de la santé durement confrontés à la pandémie actuelle. C’est pourquoi SPS et la Fondation APICIL réitèrent cette campagne, qui a montré son efficacité, sur l’ensemble du territoire français.

Pour l’association SPS et la Fondation APICIL, à l’heure d’une crise sanitaire sans précédent, « il est plus que jamais important de prendre soin de ceux qui nous soignent ».

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Résultats du travail sur l’évaluation d’impact

Soucieuse de mieux connaître les attentes des porteurs de projets et les impacts de l’accompagnement proposé par la Fondation APICIL depuis sa création, la Fondation APICIL a réalisé en 2020 un travail d’enquête auprès des soignants, chercheurs, ou responsables associatifs qui ont bénéficiés d’une aide de la Fondation APICIL.

Afin de garantir le sérieux et l’impartialité de cette démarche, Fondation APICIL a fait appel au cabinet de conseil ALQUALINE, spécialisé dans l’évaluation et l’analyse stratégique des structures œuvrant dans les secteurs sanitaire et médico-social, pour réaliser cette mission en toute indépendance.

L’étude a eu pour objectif principal d’évaluer les impacts des partenariats établis avec la Fondation APICIL : impacts sur la mise en œuvre et l’évolution des projets d’une part, sur l’amélioration de la prise en charge de la douleur d’autre part. Un objectif secondaire a consisté à identifier des propositions et des opportunités d’évolution pour la Fondation APICIL.

Pour consulter le rapport complet incluant le détail de la méthodologie et des résultats :